vendredi 30 avril 2010

Perception

Nous percevons le monde à travers un kaléidoscope infini d'impressions mouvantes et de sentiments. Ils nous renvoient une image fractionnée mais au combien plus belle de la réalité. Et la question évidente serait : est ce la réalité qui engendre la perception ou le contraire ? Un évènement est-il significatif sans observateur ? De ce fait, l'imagination ne serait-elle pas le pouvoir suprême ?

Harmonie

Ecoute. Ecoute le battement de coeur du monde et comprends-le.
Ecoute et demeure. Apprends que ce battement te guide et te porte.
Ecoute et pleure. Car ce battement te précède et te survivra.
Ecoute et dors paisiblement. Ta vie s'intégrera en lui et y laissera sa marque.

mardi 20 avril 2010

Nature

Le royaume des bons sauvages n'est qu'un ersatz d'utopie. L'épicurisme et la conscience collective ont prouvé leurs limites par la stagnation.

But

La vocation des hommes n'est pas d'être, mais de devenir.

mercredi 14 avril 2010

Paix

La paix est pareille à un carillon de cristal : il suffit d’un souffle de vent pour détruire cette éphémère œuvre d’art et son dernier tintement résonne alors comme le glas de milliers de vies.

Le Temps

L’écoulement du temps a longtemps été considéré par la plupart des hommes comme un facteur adverse, une force contraire contre laquelle ils devaient lutter. Son inéluctabilité fait figure à la fois de figure d’élément concomitant et de rappel que l’entropie veille. Cependant voir la faucheuse en ennemi est une erreur, et l’entropie a prouvé qu’elle ne l’emportait pas sur la vie.
Le seul élément restant pour expliquer cette peur pourrait être la perte d’individualité à laquelle s’expose tout être vivant. La plupart des individus craignent pour leur immortalité mais uniquement par peur de se fondre dans un fond continu de souvenirs disparaissant peu à peu.
L’un des plus rudes moyens choisi inconsciemment pour lutter contre cet écoulement est sa segmentation. Réduire l’unité du temps en de plus petites valeurs additionnables et retranchables les unes aux autres, est, par essence, une méthode vouée à l’échec.
Les hommes ne comprennent pas que le temps a toujours joué en leur faveur : leurs plus grandes réalisations se sont construites pas à pas.